Quelles compétences transversales ?
Résumé
Lorsque nous examinons la situation de l'utilisation de l'ordinateur dans les établissements du second degré, nous pouvons faire un constat multiple concernant les Nouvelles Technologies Éducatives (NTE) :
- elles souffrent d'un mauvais départ avec l'Enseignement Assisté par Ordinateur,
- l'informatique (ou plutôt l'utilisation de l'ordinateur) se banalise mais pas sa culture,
- l'informatique (même l'utilisation non pertinente de l'ordinateur) laisse une empreinte sur les modes de pensée de ses utilisateurs,
- les nouveaux outils pour faire face à l'accélération du savoir tels que les hypertextes, les banques de données sont quasiment absents ou méconnus dans le système éducatif français,
- le décalage entre la culture transmise aux élèves par les enseignants et l'environnement culturel et socio-économique commence à être sensible.
L'examen des causes de ce constat n'est pas l'objet de l'atelier intitulé « Compétences transversales ». Nous admettons comme une évidence l'utilisation des NTE, que ce soient les logiciels éducatifs, les mémoires optiques... du moins dans certaines disciplines. La question posée alors est double :
- l'enseignant peut-il utiliser ces NTE sans formation préalable (autre que la connaissance pédagogique des logiciels ou des outils liés à sa discipline) ?
- la pratique pédagogique avec les élèves, qui ne possèdent généralement qu'une vue très dirigée vers l'outil, est-elle possible ou dommageable sans un minimum de formation des élèves à l'informatique ?
Nous centrons le problème sur les compétences transversales que doit acquérir tout enseignant désireux d'utiliser l'ordinateur dans son enseignement. Notre réflexion peut se transposer aisément à la formation des élèves. L'exposé de M. Lucas concernant la formation de tous les élèves à l'informatique, de l'école primaire au lycée, va dans le même sens.
Aussi, nous devons essayer de cerner les pistes de recherche des savoirs minimaux et transversaux indispensables à l'enseignant pour l'appropriation des outils conceptuels manipulés par l'informatique.
- elles souffrent d'un mauvais départ avec l'Enseignement Assisté par Ordinateur,
- l'informatique (ou plutôt l'utilisation de l'ordinateur) se banalise mais pas sa culture,
- l'informatique (même l'utilisation non pertinente de l'ordinateur) laisse une empreinte sur les modes de pensée de ses utilisateurs,
- les nouveaux outils pour faire face à l'accélération du savoir tels que les hypertextes, les banques de données sont quasiment absents ou méconnus dans le système éducatif français,
- le décalage entre la culture transmise aux élèves par les enseignants et l'environnement culturel et socio-économique commence à être sensible.
L'examen des causes de ce constat n'est pas l'objet de l'atelier intitulé « Compétences transversales ». Nous admettons comme une évidence l'utilisation des NTE, que ce soient les logiciels éducatifs, les mémoires optiques... du moins dans certaines disciplines. La question posée alors est double :
- l'enseignant peut-il utiliser ces NTE sans formation préalable (autre que la connaissance pédagogique des logiciels ou des outils liés à sa discipline) ?
- la pratique pédagogique avec les élèves, qui ne possèdent généralement qu'une vue très dirigée vers l'outil, est-elle possible ou dommageable sans un minimum de formation des élèves à l'informatique ?
Nous centrons le problème sur les compétences transversales que doit acquérir tout enseignant désireux d'utiliser l'ordinateur dans son enseignement. Notre réflexion peut se transposer aisément à la formation des élèves. L'exposé de M. Lucas concernant la formation de tous les élèves à l'informatique, de l'école primaire au lycée, va dans le même sens.
Aussi, nous devons essayer de cerner les pistes de recherche des savoirs minimaux et transversaux indispensables à l'enseignant pour l'appropriation des outils conceptuels manipulés par l'informatique.