L'histoire informatisée : intelligente, artificielle ou simulée
Résumé
L'étude de l'Histoire va actuellement - avec un retard considérable, certes - à la rencontre des nouvelles technologies. Avec l'essor du micro-ordinateur et de tous les nouveaux médias qui gravitent autour de ce jongleur d'informations, les vieux problèmes liés à la formalisation de données humaines se reposent comme à l'époque de Propp, mais avec plus d'urgence encore. Puisque la microinformatique se présente à nous d'une façon plus maniable et plus humaine, on risque d'oublier les efforts réductionnistes qui sont forcément à la base de toute représentation historique en code binaire, le on et off de l'informatique. Ont-ils vraiment déjà droit de cité dans l'empire de l'Histoire, toutes ces bases de données et ces systèmes experts, ces didacticiels et ces simulations historiques ?
Il s'agira ici de dresser un premier bilan des nouvelles acquisitions en tant qu'instruments de travail de l'historien et de discuter les critiques si souvent réitérées à leur égard. L'informatique se prête à être mis au service des Sciences de l'Homme vu sa capacité de stockage et de traitement de grandes quantités d'informations d'une part et vu sa capacité de fonctionner comme système conditionnel d'autre part, c'est-à-dire comme modèle pour des processus très complexes qui ne sont plus calculables "à la main". Ceci renvoie tout de suite aux deux volets de la question : archivage et stockage d'informations ; leur traitement et présentation. Actuellement, la discussion porte plutôt sur l'aspect second. Les débats concernant l'informatisation et la quantification en Histoire et en Sciences Humaines en général ne sont plus aussi virulents qu'il y a encore quelques années. Il semble que l'on a accepté ce nouvel instrument comme outil de la recherche ainsi que comme nouvelle forme d'archive historique.
Il s'agira ici de dresser un premier bilan des nouvelles acquisitions en tant qu'instruments de travail de l'historien et de discuter les critiques si souvent réitérées à leur égard. L'informatique se prête à être mis au service des Sciences de l'Homme vu sa capacité de stockage et de traitement de grandes quantités d'informations d'une part et vu sa capacité de fonctionner comme système conditionnel d'autre part, c'est-à-dire comme modèle pour des processus très complexes qui ne sont plus calculables "à la main". Ceci renvoie tout de suite aux deux volets de la question : archivage et stockage d'informations ; leur traitement et présentation. Actuellement, la discussion porte plutôt sur l'aspect second. Les débats concernant l'informatisation et la quantification en Histoire et en Sciences Humaines en général ne sont plus aussi virulents qu'il y a encore quelques années. Il semble que l'on a accepté ce nouvel instrument comme outil de la recherche ainsi que comme nouvelle forme d'archive historique.
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