L'enseignement supérieur dans les capitalismes informationnels
Une hypothèse sur la place du numérique
Résumé
L'intervention concerne les aspects socio-économiques de l'enseignement supérieur dans leurs rapports avec le numérique. Une hypothèse est envisagée pour développer des comparaisons internationales : le rôle renforcé, dans la qualité de l'enseignement supérieur, des interactions personnelles entre enseignants autonomes très qualifiés et étudiants, rôle tendant à se manifester de façon contradictoire au sein des capitalismes informationnels actuels. Le devenir des usages du numérique dans le supérieur serait largement influencé par cette tendance ; cela vaudrait notamment pour les possibilités nouvelles de dynamiques de groupes d'apprentissage à distance ou dans des dispositifs mixtes face à face - distance. Une première partie de l'intervention explicite l'hypothèse centrale proposée et des lignes d'analyse qui s'organisent autour d'elle (coûts de l'enseignement supérieur utilisant le numérique, devenirs des régimes professionnalistes et modes de financement variant selon les pays).
Une seconde partie esquisse un exemple d'analyse liée à l'hypothèse centrale. Elle porte sur l'évolution de la division du travail entre unités économiques. Elle part d'une grille formulée après de premiers allers et retours avec des études de cas d'introduction du numérique au sein des processus de formation supérieure. La grille indique en colonne le rapport aux formations en distinguant offre de ressources à intentions génériques et offre de dispositifs spécifiques. En ligne, elle s'attache aux effets utiles cherchés dans les ressources numériques en distinguant simple mise en accès et multimédia. La proposition n'est pas de considérer de façon statique et isolée les quatre types "d'offre d'usage" qui apparaissent ainsi. Pour durer, ceux-ci doivent tendre à former système. Surgit alors une question, celle de la maturation des conditions socio-économiques et techniques de l'appropriation cumulative et réciproque de ressources numériques externes par des enseignants autonomes très qualifiés.
Une seconde partie esquisse un exemple d'analyse liée à l'hypothèse centrale. Elle porte sur l'évolution de la division du travail entre unités économiques. Elle part d'une grille formulée après de premiers allers et retours avec des études de cas d'introduction du numérique au sein des processus de formation supérieure. La grille indique en colonne le rapport aux formations en distinguant offre de ressources à intentions génériques et offre de dispositifs spécifiques. En ligne, elle s'attache aux effets utiles cherchés dans les ressources numériques en distinguant simple mise en accès et multimédia. La proposition n'est pas de considérer de façon statique et isolée les quatre types "d'offre d'usage" qui apparaissent ainsi. Pour durer, ceux-ci doivent tendre à former système. Surgit alors une question, celle de la maturation des conditions socio-économiques et techniques de l'appropriation cumulative et réciproque de ressources numériques externes par des enseignants autonomes très qualifiés.
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