Résumé : Peut-on concevoir que la fréquentation de l'informatique entraîne des effets comparables à ceux qu'ont exercé les outils traditionnels sur l'activité intellectuelle à mesure de leur apparition qu'il s'agisse de l'écriture, du livre, de la musique, du calcul ?
Comme pour toute autre technologie, il serait naïf de parler d'effets spécifiques à l'état pur. On sait, aujourd'hui, qu'il n'y a que des effets de systèmes qui se combattent, s'ignorent, s'équilibrent. Effets qui sont difficiles à percevoir, à identifier, à mesurer, sans doute parce qu'ils ne correspondent pas aux définitions et critères de la vie mentale tels que les charrie la conscience commune.