La place des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la consultation des projets de programmes des collèges 2008 en France (1/2)

(Consultation des enseignants avril-juin 2008)

 

Contribution rédigée en juin 2008 par Ignace Rak pour le groupe ITIC-collège de l'ASTI (asti.ibisc.fr/groupe-itic), l'association EPI et l'association PAGESTEC (www.pagestec.org).
 

   En France, en cette année 2008, les programmes de toutes les disciplines de collèges ont fait l'objet de profondes modifications soumises à la consultation des enseignants. Ainsi ces modifications ont été d'abord contraintes par l'intégration des orientations du socle commun des connaissances à l'école, comme au collège  [1] dont les TIC font partie de la compétence clé numéro quatre. Ensuite par la généralisation de la délivrance obligatoire d'une nouvelle attestation du Brevet Informatique et Internet (B2i collège) dans le diplôme national du brevet en fin de scolarité de collège  [2 ; 3], pose le problème « de qui fait quoi » dans les apprentissages disciplinaires.

   C'est à cet examen des responsabilités explicites des apprentissages aux connaissances Informatiques et des Technologies de l'Information et de la Communication (ITIC) à l'intérieur des nouveaux programmes soumis à consultation en 2008 que je me suis livré.

   Essentiellement quantitatifs, les résultats sont présentés dans cette première partie avec une première analyse et un premier questionnement qualitatifs. La deuxième partie composée de deux annexes – les extraits de chaque programme concernant les TIC puis les tableaux récapitulatifs du dépouillement – est disponible dans un deuxième document séparé pour ne pas alourdir cette première partie  [4].

Quelques sont les conséquences de l'intégration des directives du socle commun et du B2i ?

   Ici, aujourd'hui, dans ce document, il n'est pas question d'analyser en profondeur les conséquences des choix politiques français mis en accord avec les directives politiques de la communauté européenne en matière d'harmonisation des compétences à construire au cours de la scolarité obligatoire. Mais il faut constater que les alignements français sur les « compétences clés » européens peuvent poser des problèmes, voire des incompréhensions ou incohérences en rapport avec la culture et les pratiques des enseignants français.

   Ainsi dans le présent sujet, on ne peut pas négliger la façon dont chacune des disciplines a intégré les nouvelles orientations imposées par le socle commun. La quasi-totalité des disciplines du collège ont adopté le modèle d'écriture des sept « compétences clés », appelées aussi « piliers » du socle commun comme étant composées, dans l'ordre, de trois composantes indissociables : connaissances, capacités et attitudes. Dans la culture éducative française, le terme de « capacité » semble être maintenant utilisé dans plusieurs sens. En effet depuis plus de 25 ans le concept de « capacité » dans les diplômes français, en particulier dans tous les diplômes actuels de l'enseignement technologique et professionnel ou lors de l'enseignement au collège des programmes de 4e/3e technologiques des années 1985-1996, est celui qui désigne une potentialité non évaluable directement et pas un « micro savoir-faire » comme c'est le cas retenu dans le socle commun et donc transcrit dans les projets de programmes de collèges.

   Pour illustrer mon propos, voici deux exemples de contenus à comparer. Le premier exemple est extrait d'un diplôme de l'enseignement professionnel (BEP des métiers de la production informatisée). Trois capacités seulement (s'informer-traiter ; réaliser-contrôler ; rendre compte), organisent des compétences terminales évaluables en nombre limité (identifier, décoder, exploiter les... ; identifier, exploiter les... ; décoder, exploiter les... ; identifier, décoder des... ; prévenir les... ; organiser et équiper le... ; mettre en oeuvre le... ; assembler les... ; contrôler le... ; assurer la... ; renseigner des... ; transmettre des... ;), compétences auxquelles sont associés des savoirs organisés en chapitres (construction, analyse ; processus de fabrication ; techniques d'usinage par enlèvement de matière ; techniques de parachèvement, d'assemblage et de montage ; la qualité, le contrôle ; maintenance ; organisation, sécurité, ergonomie). Les savoir-être (l'initiative : manifeste de la curiosité, montre de l'intérêt, semble indifférent ; la communication : est attentif aux informations, écoute les informations, est passif devant les informations) sont évalués lors des stages en entreprises.

   Le second exemple en ITIC est extrait du programme de 6e de technologie collège. Il n'y a pas de compétences. Mais les contenus sont organisés en deux parties seulement sur les trois composantes du socle commun : connaissances (serveurs, postes de travail, terminaux mobiles, périphériques, logiciels ; acquisitions de données ; stockage des données, arborescence, mémoire ; unité de stockage ; consultation de documents numériques ; création et transmission de documents électroniques, recherche d'informations sur la « toile ») et capacités (identifier les ... ; entrer des... ; restituer des données, les classer, les identifier, les stocker, les retrouver dans... ; ouvrir et consulter des..., extraire des... ; composer, présenter un... et le communiquer à... ; présenter dans un... ; retrouver une ou...). Les attitudes sont énumérées séparément des connaissances et des capacités : (l'intérêt pour les progrès scientifiques et techniques, la conscience des implications éthiques de ces changements, le goût du raisonnement fondé sur des arguments dont la validité reste à prouver, le respect des règles de sécurité, la responsabilité face à l'environnement, au monde vivant, à la santé, le travail en groupe qui nécessite de prendre en compte l'avis des autres, d'échanger, d'informer... de s'évaluer ; ... la curiosité et l'esprit critique, le sens de l'observation, la rigueur et la précision, le respect de soi et celui des autres, l'ouverture à la communication, au dialogue, au débat).

   La forme de rédaction du référentiel du certificat B2i collège  [5] commun à toutes les disciplines du collège, ne facilite une lecture interdisciplinaire commune car les termes ne correspondent pas avec les termes retenus dans la nouvelle rédaction de tous les projets de programme disciplinaires du collège. Dans ce référentiel B2i figure un libellé intitulé « connaissances principales » communes aux trois niveaux (école, collège, lycée). Elles sont exprimées par une phrase, ou deux phrases maximum, qui sont plutôt des définitions (exemple dans le domaine 1 : un environnement informatique permet d'acquérir, stocker, traiter des données codées pour produire des résultats. Les environnements informatiques peuvent communiquer entre eux et en particulier en réseau.). Ce qui est classé sous la rubrique « capacités » (exemple : utiliser, gérer des espaces..., utiliser les périphériques..., utiliser des logiciels...) concerne plutôt des savoir-faire que des capacités.

   On remarque donc dans ces programmes de collège qu'il y a une certaine rupture dans l'approche pédagogique par rapport à la culture actuelle des professeurs en France, et notamment sur la notion de « capacité », mais aussi sur le concept de « compétence » qui dans le cas des lycées professionnel et technologique est plutôt une déclinaison de la capacité en compétences, ensuite accompagnés de savoirs associés. Alors que dans les nouveaux projets de programmes en collège, le terme de compétence (sans verbe d'action mais avec des noms !?), figure seulement dans les sept « compétences clés » du socle commun qui correspondent d'une part à quatre disciplines ou groupes de disciplines (maîtrise de la langue française, la pratique d'une langue vivante étrangère, les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technique, la culture humaniste), puis d'autre part à trois autres Sans Disciplines Fixes (SDF) (la maîtrise des techniques usuelles de l'information et de la communication, les compétences sociales et civiques, l'autonomie et l'initiative). Dans la majorité des disciplines, mais pas dans toutes, ce qui est étonnant, la « compétence » se décline bien en trois parties : « connaissances, capacités et attitudes » conformément aux libellés du socle commun.

   Pour approfondir, il est intéressant de consulter le dossier récent d'Olivier Rey rédigé pour l'INRP en avril 2008 et qui analyse cette problématique de la variation de la notion de compétence. Si celui-ci récapitule bien les évènements récents sur ce sujet, il ne donne pas les clés d'une utilisation pratique dans la préparation d'un professeur  [6]. Philippe Perrenoud quant à lui donne une autre dimension plus explicite de la notion de compétence et de son évaluation  [7].

   À mon avis rien n'est clair dans l'expression commune et intelligible des contenus TIC quant à leur forme d'écriture dans les projets de programmes français au collège de 2008, tout comme dans le référentiel de la certification du B2i où il n'y plus aucune connaissance informatique au sens strict, mais seulement des « capacités ». Si l'intention ministérielle est de faire des apprentissages ITIC une compétence transversale, ne fallait-il pas harmoniser les langages et les concepts entre les disciplines pour pouvoir communiquer entre enseignants de disciplines différentes ?

   Pour cette première étude, et en ce qui me concerne, j'ai donc tout simplement suivi, après cette discussion succincte et préalable, les libellés des programmes au travers d'un repérage strict des apprentissages des seules « connaissances » classées comme telles par la majorité de ces projets de programmes 2008. Ceci m'a permis de bâtir le plan d'analyse des contenus relevés en matière d'ITIC que je détaille ci-après.

Plan et méthodologie d'analyse des données ITIC recensées dans les projets de programmes collèges 2008

   Sauf oubli ou interprétation de ma part, j'ai relevé dans les programmes disciplinaires existants soumis à consultation  [8 ; 9], ou ayant déjà été soumis à consultation  [10 ; 11 ; 12] soixante-deux éléments identifiés (Rep) (repère numéroté de la partie décelée dans le programme de la discipline examinée) concernant l'informatique et/ou les technologies de l'information et de la communication.

   Ces éléments ITIC relevés sont classés en deux grandes catégories : les contenus ITIC et les contenus Brevet Informatique et Internet (B2i) avec des abréviations énumérées en gras pour faciliter le dépouillement.

Les contenus ITIC (voir annexe A)  [13]

   Les contenus ITIC relevés dans les projets ont différents statuts. J'ai relevé pas moins de six statuts différents.

- (Intro) Le premier statut est la présence d'une partie ITIC dans l'Introduction du programme ou commune à plusieurs programmes. Par exemple pour l'éducation musicale, il est introduit le concept de Technologie de l'Information, de la Communication, de la Création pour l'Enseignement (TICCE) que je signale sous le repère n °8 : « Les technologies numériques (séquenceurs, éditeurs graphiques mais aussi générateurs de sons et synthétiseurs peuvent aider et enrichir la réalisation d'un projet musical)... ». Ce sont en fait des intentions, des orientations ou des finalités générales.

- (Co ITIC) Le second statut retenu, est celui de Connaissances ITIC énumérées en cette qualité (terme utilisé sous cette forme en application du socle commun et souvent associé à un verbe d'action désignant une capacité). Elles peuvent appartenir à des connaissances générales transversales aux disciplines ou spécifiques à une discipline. Par exemple en technologie (repère n °28) sont demandées en apprentissage parmi les connaissances dites usuelles : « ... Stockage des données, arborescence, mémoire, unité de stockage... ». Ce sont bien des connaissances ITIC transversales à apporter aux élèves, même si pour stockage de données et unité de stockage, on peut se demander si ces dernières peuvent être qualifiées de connaissances.

- (Co Dis) Dans ce troisième statut sont classés des apprentissages aux Connaissances strictement Disciplinaires mais non ITIC. Ces apprentissages aux connaissances disciplinaires sont cependant énumérés en relation et avec une application disciplinaire en TIC apprise ailleurs dans la même discipline ou dans une autre discipline. Par exemple en sciences de la vie et de la terre (repère n °47), on peut lire comme connaissances « ... À la lumière, les végétaux chlorophylliens contribuent à oxygéner le milieu... » et en exemple d'activités « ...Mise en évidence par ExAO du rejet de dioxygène par les végétaux chlorophylliens durant 24h... ». Ce sont bien des connaissances, mais elles sont strictement disciplinaires et utilisent des outils logiciels TIC usuels appropriés au sujet.

- (Ap Out) Le contenu des éléments ITIC repérés et classés dans ce quatrième statut, l'est en qualité d'Application-utilisation Outil d'une connaissance générale ITIC de base ou d'un logiciel à usage général. Il s'agit d'une absence complète de désignation de connaissances ITIC préalables mais d'une utilisation d'un logiciel usuel comme par exemple en Education Physique et Sportive (EPS) (repère n °9) : « ... l'utilisation de tableaux et d'outils de traitement informatique des données, utiles aux apprentissages de l'EPS et donnant un sens concret aux TIC (compétence 4)... ». Il est donc question ici d'outil au sens strict du terme avec un simple apprentissage du mode d'emploi, ou d'un savoir-faire procédural à faire apprendre sans aucune connaissance informatique préalable.

- (Ap Spé) Le contenu des éléments ITIC dans ce cinquième statut, l'est en qualité d'une Application-utilisation d'une connaissance Spécifique ITIC ou d'un logiciel spécifique à la discipline. Il s'agit de connaissances ITIC spécifiques à la discipline et mobilisées avec la présence d'un mode d'emploi du logiciel. Par exemple en technologie (repère n °35) comme connaissances « ... représentation structurelle. Modélisation du réel » et comme capacités « ... réaliser un schéma, un dessin scientifique ou technique par une représentation numérique à l'aide d'un logiciel de conception assistée par ordinateur... ». Il est donc question ici de connaissances et d'outils associés spécifiques à une discipline.

- (Va B2i) Le contenu des éléments ITIC dans ce sixième statut, l'est en référence explicite à la Validation possible qu'une discipline indique dans le cadre du B2i collège. Par exemple en physique-chimie (repère n °52) il y a un renvoi dans des exemples de validation B2i « ... recherche documentaire : importance de l'eau sur terre ; cycle de l'eau ; comparaison de la teneur en eau des aliments (B2i)... » ou en sciences et vie de la terre (repère 47) à la capacité « ... pratiquer une démarche scientifique... B2i domaines 1 et 3... ». Il est donc question ici d'un renvoi direct à une capacité exigible du référentiel officiel de la certification du diplôme B2i.

Les contenus B2i (voir annexe A)  [14]

   Peu de contenus relevés dans les projets 2008 des programmes de collège font référence spécifiquement aux cinq domaines du brevet informatique et internet (B2i) et aucun d'entre-eux aux capacités numérotées (C.1.1 ; C.1.2. ; etc.) de chacun de ces cinq domaines.

- (B2i 1) Le contenu classé dans cette catégorie est une référence explicite au premier domaine du référentiel de certification B2i collège. Par exemple en sciences de la vie et de la terre (repère 47) il y a un renvoi dans la colonne capacité « ... Exploiter des textes, tableaux, graphiques, schémas ou images afin de relier le déséquilibre entre apports et dépenses énergétiques à l'apparition de certaines maladies... B2i domaine 1 et 3 ».

- (B2i 2) Le contenu classé dans cette catégorie est une référence explicite au deuxième domaine du référentiel de certification B2i collège. Par exemple, toujours en sciences de la vie et de la terre (repère 47) il y a un renvoi dans la colonne capacité « ... Savoir utiliser les principales fonctions d'un outil de recherche sur le web... B2i domaines 1,2 et 4) ».

- (B2i 3) Le contenu classé dans cette catégorie est une référence explicite au troisième domaine du référentiel de certification B2i collège. Par exemple, en technologie dans la partie introductive sur « La place des technologies de l'information de la communication (TIC) », il est mentionné une intention « ... Au cycle central, les activités proposées doivent faciliter notamment l'appropriation du troisième domaine du B2i : créer, produire, traiter, exploiter les données à travers la programmation et la modélisation... » (repère 25). On trouve ensuite dans la partie contenu, des connaissances et des capacités ITIC.

- (B2i 4) Le contenu classé dans cette catégorie est une référence explicite au quatrième domaine du référentiel de certification B2i collège. Par exemple, en sciences de la vie et de la terre (repère 48) il y a un renvoi dans la colonne capacité « ... Exploiter une représentation cartographique, un planisphère... B2i domaines 1 et 4 (...) pour localiser les zones sismiques à l'échelle mondiale... »

- (B2i 5) Le contenu classé dans cette catégorie est une référence explicite au cinquième domaine du référentiel de certification B2i collège. Par exemple, en technologie dans la partie introductive sur « La place des technologies de l'information de la communication (TIC) », il est mentionné une intention : « ... Au cycle d'orientation, l'accent sera porté sur le cinquième domaine du B2i : communiquer, échanger, en particulier par la mise en oeuvre des différentes formes de communication numérique... » (repère 25). On trouve ensuite dans la partie "contenu", des connaissances et des capacités ITIC.

   Ces deux catégories de contenus ITIC et B2i étant définies, regardons dans quelles disciplines figurent ces contenus sur le plan quantitatif pour en faire une première et succincte analyse qualitative.

Qui fait quoi dans l'enseignement des TIC dans les disciplines ?

   Comme nous l'avons vu ci-dessus, les projets de programmes du collège en 2008 et les programmes en vigueur, ont inclus des contenus TIC ayant des statuts différents. Le premier recensement de la totalité des soixante-deux éléments TIC et informatique que j'ai repérés-numérotés (à l'oubli et à l'interprétation près) peut être examiné à partir des chiffres totaux cumulés dans la figure 1 ci-dessous à partir de l'annexe B de la deuxième partie de ce document  [15].

ITIC Collège discipline : toutes les disciplines cumulées

Rep
éléments

Intro

Co
ITIC

Co
Dis

Ap
Out

Ap
Spé

Va
B2i

B2i
1

B2i
2

B2i
3

B2i
4

B2i
5

Nbre : 62

25

9

10

37

19

25

7

5

8

6

3

Figure 1 : recensement de la présence des enseignements ITIC dans les projets de programmes 2008 ou déjà en vigueur.

Analyse des données toutes disciplines cumulées

   Aussi bien pour les éléments de contenus ITIC que pour les éléments de contenus B2i, chacun d'entre-eux repérés de 1 à 62 peut :

  • être constitué d'un mot ou d'une phrase ou d'un groupe de mots, voir d'une page complète (voir le détail par discipline dans la partie 2/2 de ce document en annexe A  [16], sachant que seule une liste de numéros est mentionnée par discipline et non élément par élément) ;

  • être classé dans plus d'un statut, ce qui aboutit à un total pour les contenus ITIC supérieur au nombre total des soixante deux éléments repérés, soit 125 pour les contenus ITIC et 29 pour les contenus B2i.

   La comparaison de ces chiffres concernant les contenus met en évidence au moins quatre constats :

  • le plus petit chiffre concerne la faiblesse des connaissances ITIC classées comme telles dans les programmes avec 7,2 % ;

  • le plus grand nombre concerne des contenus qui utilisent majoritairement les ITIC comme un outil, soit près de 30 % ;

  • la participation à la validation dans le B2i est aussi souvent signalée explicitement avec 20 % ;

  • les applications connaissances et outils logiciels spécifiques à chaque discipline sont aussi très développés avec 15 %.

   La comparaison de ces chiffres concernant les 5 domaines du référentiel de certification B2i, montre que :

  • tous les domaines semblent être couverts ;

  • globalement les vingt neuf items du B2i  [17] ne semblent être couverts qu'une seule fois en moyenne, ce qui est très peu, sachant qu'une étude supplémentaire devrait être conduite pour connaître précisément lesquels sont effectivement couverts dans les apprentissages.

Analyse des données discipline par discipline

   L'analyse s'appuie sur les relevés contenus dans l'annexe B de la deuxième partie du présent document  [18].

   Les connaissances fondamentales ITIC donnant lieu à des apprentissages de base, sont citées dans les contenus de quatre disciplines seulement, dans l'ordre d'implication et de citation :

  • 5 en technologie ;
  • 2 en mathématiques ;
  • 1 en SVT ;
  • 1 en physique chimie.

   Concernant les contenus B2i, seules deux disciplines font explicitement références aux cinq domaines du référentiel B2i et dans l'ordre d'implication dans les 29 items du référentiel de certification :

  • les sciences de la vie et de la terre avec 27 références ;
  • la technologie avec 2 références.

   On constate ainsi que seules les disciplines dites « scientifiques » et surtout la discipline « technologie », dispensent des apprentissages dits « de base », ou dits « usuels ». Quelles sont les connaissances ITIC retenues dans ces disciplines ?

Quelles connaissances informatiques et TIC sont présentées comme telles ?

   Quatre disciplines seulement font figurer dans la colonne « connaissances » des contenus disciplinaires en ITIC. J'en ai fait un relevé précis pour qu'éventuellement les spécialistes ITIC et didacticiens les discutent.

   Par ordre d'importance en nombre, c'est la technologie, puis les mathématiques et enfin les sciences de la vie et de la terre et les sciences physiques qui précisent chacune à leur manière, des connaissances en ITIC dont il faut faire les apprentissages. Voici mon inventaire exhaustif.

Technologie :

- poids relatif en horaires élèves des approches en 6e 5e 4e en temps d'enseignement en connaissances ITIC : « 25 % » et en 3e « 8% » (repère 24) ;

- la communication et la gestion de l'information en classe de 6e : « serveurs, postes de travail, terminaux mobiles, périphériques, logiciels ; acquisition et restitution de données ; stockage des données ; arborescence, mémoire, unité de stockage ; consultation de documents numériques ; création et transmission de documents numériques » (repère 28) ;

- l'utilisation du modèle numérique 3 D en classe de 5e : « Modélisation du réel (maquette, modèles géométrique, et numérique) et représentation en conception assistée par ordinateur » (repère 31) ;

- la communication et la gestion de l'information en classe de 5e : « environnement informatique : serveurs, postes de travail, terminaux mobiles, périphériques, logiciels, organisation fonctionnelle des réseaux ; outils de base (forum, téléchargement, vote en ligne, publication, messagerie interne, répertoires...) d'un environnement, d'un espace numérique de travail (ENT) ; outils logiciels (traitement de textes, tableur grapheur, de présentation, de création et de visualisation 3D) ; moteur de recherche, mot clé, opérateurs de recherche, propriété intellectuelle, copyright, copyleft » (repère 32) ;

- la communication et la gestion de l'information en classe de 4e : « chaîne d'informations, chaîne d'énergie ; acquisition du signal : saisie, lecture magnétique, optique, numérisation, utilisation de capteurs..., forme du signal : information analogique, information numérique ; traitement du signal : algorithme, organigramme, programme ; commande d'un objet technique ou logique, combinatoire de base : ET, OU, NON ; interface, mode de transmission avec ou sans fil, transport du signal : lumière, infrarouge, ondes : hertziennes, ultrasons, électrique » (repère 34) ;

- la communication et la gestion de l'information en classe de 3e : « messageries diverses, flux audio ou vidéo ; outils de travail collaboratif : liste de diffusion, forum, blog, partage de documents, partage d'applications..., planification, calendrier, identité numérique, mot de passe, identifiant ; document multimédia, nature et caractéristiques des documents multimédias » (repère 36).

Mathématiques

- « numérisation...algorithmique...programmation... » (repère 37) ;

- « tableaux, diagrammes, graphiques » (repère 38).

Sciences de la vie et de la terre

- « numérisation...algorithmique...programmation... » (repère 41).

Physique chimie

- « numérisation...algorithmique...programmation... » (repère 50).

   On constate une énumération de connaissances identiques dans les trois disciplines scientifiques dans la partie introduction commune  [19]. Mais elles ne sont pas reprises dans les contenus à enseigner, c'est-à-dire dans la colonne connaissances, de ces trois disciplines. Seule la discipline mathématiques retient une connaissance que l'on peut classer ITIC avec « tableaux », voire « diagrammes, graphiques ».

   D'autre part cet inventaire précis et fléché des connaissances s'il donne une bonne idée de qui fait quoi, n'est pas cependant pas suffisant. Seuls les programmes qui consacrent un horaire fléché pour un enseignement des connaissances ITIC sont selon moi valides car lorsque cela n'est pas le cas, cet enseignement est aléatoire selon la formation des professeurs qui est loin d'être complète et uniforme, les moyens matériels, les choix horaires de chacun à consacrer dans la progression annuelle des disciplines autres que celle de technologie, etc. Examinons en particulier deux disciplines, l'une, la technologie qui retient dans son projet de programme un horaire précis à l'enseignement en ITIC, l'autre, la documentation, qui n'a ni programme, ni horaire élève et qui est obligée de puiser à l'extérieur dans le référentiel B2i et dans le socle commun la légitimité d'une formation aux TIC.

La discipline technologie et le Centre de Documentation et d'Information : des acteurs essentiels et peu reconnus ?

   Concernant la discipline technologie, il y a une histoire des programmes concernant la responsabilité des enseignements en ITIC. Dès 1985, mais surtout en 1996 parmi tous les nouveaux programmes disciplinaires du collège, les experts rédacteurs du programme de technologie ont créé des unités de technologie de l'information très originales en didactique dans les quatre niveaux du collège selon une « progressivité logicielle » (traitement de texte en 6e, tableur grapheur en 5e, etc.) bien précise avec 1/3 des horaires d'enseignement, et non une « progression » comme c'est le cas en 2008, ceci avec l'aval de la direction des lycées et collèges. Cette décision a été prise à l'époque contre l'avis des responsables ministériels aux TIC qui prônaient toujours l'apprentissage des TIC dans toutes les disciplines. Aucune des autres disciplines du collège n'avait donc inclut ces apprentissages de base aux contenus généraux usuels. Ces autres disciplines s'en sont servies seulement comme « outils » dans leur enseignement spécifique.

   En 2005, le nouveau programme de 6e en technologie élimine ces apprentissages fondamentaux, notamment le traitement de texte en 6e : « ... Les apprentissages des TIC sont intégrés à l'enseignement notamment lors de l'analyse et/ou de la réalisation des produits étudiés... »  [20]. Dans le projet de refondation complète de 2008, la partie du programme de technologie concernant les TIC rétablit les apprentissages autonomes de connaissances TIC, mais pas forcément de connaissances informatiques. En ajoutant cette sixième approche de ce programme, la « progressivité logicielle » est abandonnée au profit d'une « progression des capacités » qui se rapproche davantage du découpage par « capacités » des cinq domaines du B2i. Ceci s'accompagne d'un pourcentage spécifique fléché « la communication et la gestion de l'information » des horaires à l'intérieur de la discipline. Contradictoirement la direction des enseignements scolaires continue à promouvoir l'enseignement TIC, notamment la validation des items du diplôme B2i collège, comme étant de la responsabilité de toutes les disciplines, ceci tout en concentrant la quasi-totalité des contenus dans le seul programme de technologie, ce que les professeurs assument avec efficacité si l'on s'en réfère aux résultats de leur participation dans les différents documents statistiques officiels et associatifs parus  [21 ; 22 ; 23].

   Au sein du centre de documentation et d'information, le rôle de cette entité concernant les apprentissages fondamentaux est à examiner avec attention. Ne faut-il pas que l'institution reconnaisse officiellement des connaissances techniques en informatique, des horaires et le rôle des professeurs documentalistes puisque la documentation se situe en seconde position, même si elle est très loin derrière la technologie dans les validations de la certification désormais obligatoire en juin 2008 du B2i dans le diplôme national du brevet ?

   N'est-ce donc pas un grand paradoxe institutionnel que de voir d'une part la discipline technologie au collège devoir assumer officiellement les apprentissages précisément ciblés de la quasi-totalité des connaissances du B2i avec aussi des pourcentages horaires très nettement fléchés TIC, mais pas reconnue dans cette mission par les responsables ministériels TIC, et d'autre part les interventions des professeurs documentalistes qui n'ont aucun horaire officiel élève d'enseignement, ni de programme officiel en matière d'ITIC, et donc un travail non reconnu non plus ?

Aucun apprentissage ITIC n'est possible sans apports de connaissances précis, ni horaires fléchés dans les programmes

   Il faut bien constater que :

  • la quasi-totalité des connaissances ITIC continuent à être apportées par la discipline technologie dans ce projet de programme 2008, comme dans les programmes de collège en 1996 ;

  • seule la discipline technologie indique des pourcentages d'horaires précis à consacrer aux apprentissages ITIC (25% en 6e, 5e, 4e) et 7% au minimum en 3e ;

  • les horaires dans les apprentissages ITIC en technologie qui étaient d'1/3 du temps en 1995 sont cependant réduits à 1/6e pour un nombre de connaissances quasiment identiques (58/66) ;

  • il n'y a aucune responsabilité répartie entre toutes les disciplines de la validation des 29 items du brevet informatique et internet (B2I collège).

   Ne peut-on pas en déduire qu'en fait la discipline technologie au collège si elle est la seule des disciplines du collège a avoir une obligation horaire d'apports de connaissances ITIC, cette obligation 2008 a pour conséquence concrète d'apporter des connaissances de base disponibles pour toutes les autres disciplines ? En effet toutes les autres disciplines ne retiennent les TIC que comme des outils usuels apportés par une autre discipline, voire au service de connaissances logicielles spécifiques à leurs propres contenus disciplinaires.

   Reste aussi à savoir si les connaissances ITIC en technologie collège contiennent bien des connaissances en informatique contribuant à construire progressivement au collège cette culture entre l'école et le lycée ou s'il faudrait en ajouter, voire en retrancher, ce qui reste à valider par les spécialistes de formation en informatique.

Conclusion en perspectives et questions

   La présente étude se voulait être une première analyse quantitative. Il reste à poursuivre une réflexion qualitative ouverte sur une formation de base aux connaissances ITIC au collège en prolongement des connaissances exigées à l'école primaire.

   Deux problématiques me semblent devoir être évoquées. La première c'est celle des connaissances ITIC dans une perspective curriculaire de progressivité école, collège et lycée. La seconde est la position des disciplines et des associations vis-à-vis du développement de l'enseignement en ITIC.

   Pour les connaissances ITIC il semble qu'il y a contradiction entre deux orientations générales ministérielles, la première qui veut instituer-diluer les apprentissages sans les répartir formellement entre toutes disciplines, notamment la validation du B2i, la seconde des experts-auteurs des programmes 2008 qui ne se sont pas coordonnés entre-eux pour dire qui fait quoi, donc en laissant chaque établissement gérer « au fil de l'eau ». Pourquoi les nouveaux projets de programmes 2008 pour le collège soumis à la consultation ne ciblent-ils pas de façon claire la répartition de ces apports de connaissances entre toutes les disciplines, dans une discipline ou une discipline à créer ? À moins de constater, encore une fois, que c'est la discipline technologie qui en est responsable lorsque que l'on lit les contenus des programmes collège 2008. Le choix explicite en 2008 de la technologie pour les apprentissages clarifie les responsabilités éducatives au collège. Reste aussi à comparer les décisions françaises et les contenus avec des pays qui ont choisi de créer une discipline spécifique informatique, comme au collège au Maroc depuis 2007 avec des contenus et horaires spécifiques  [24 ; 25] ou comme en Tunisie dans l'enseignement au collège et de lycée  [26 ; 27].

   Pour la position des disciplines, et plus particulièrement des associations de spécialistes qui se veulent en pointe dans la prise en compte des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les disciplines du collège lors de la scolarité obligatoire, il faut signaler :

- l'association Internet PAGESTEC des professeurs de technologie présente dans la refondation du programme de technologie depuis 2007 seulement, association qui a formellement revendiqué le développement de cette responsabilité ITIC  [28] ;

- l'association EPI qui milite pour un enseignement informatique  [29] ;

- l'association ASTI et ses groupes de travail école, collège et lycée qui formule des propositions futuristes en matière de connaissances informatiques pour la société de demain en France  [30].

   Quelles connaissances informatiques existent-elles déjà et quelles autres connaissances faut-il sélectionner-hiérarchiser pour demain ? Tels sont les enjeux à débattre à partir des documents analysés et cités et avec le dernier rapport de la commission nationale E-educ de mai 2008 qui formule explicitement, sans détailler, une « ...légitimité d'un enseignement dédié à l'informatique et aux TIC... »  [31 ; 32].

   La question d'un enseignement spécifique reste toujours posée avec des connaissances et des horaires fléchés. Mais elle semble en voie de résolution : une première approche à l'école primaire, une discipline existante chargée des apprentissages fondamentaux et transversaux en connaissances et logiciels au collège avec une application outil et/ou spécifique dans toutes les autres disciplines et une discipline obligatoire et spécifique informatique au lycée. Encore faut-il préciser quelles connaissances informatiques il est nécessaire de retenir pour une culture informatique générale dans tous ces niveaux avec une progressivité nettement explicitée.

   Le rôle des associations et des syndicats lors de cette discussion sur les orientations nouvelles proposées dans les projets de programmes 2008, est majeur dans cette défense de l'intérêt des collégiens. Ne faut-il pas qu'ils soient tous placés sur le même pied d'égalité d'accès dans l'école obligatoire de la République aux connaissances informatiques et aux TIC dans chaque collège ? Il faut bien constater, selon moi, que les conditions organisationnelles, programmatiques et matérielles sont loin d'être réunies dans ces nouveaux projets de programmes 2008 qui vont être mis en application pour les dix années à venir en France.

Ignace Rak
IA IPR honoraire en Sciences et Techniques Industrielles,
Docteur en sciences de l'éducation de l'ENS de Cachan.
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/bienvenue.htm

NOTES

[1] Socle commun de connaissances et compétences
http://www.education.gouv.fr/bo/2006/29/MENE0601554D.htm

[2] Brevet informatique et internet
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2006/42/MENE0602673C_annexes.pdf

[3] Diplôme national du brevet des collèges
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/22/MENE0753209A.htm

[4] Annexe du présent document : La place des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans la consultation des projets de programmes des collèges 2008 en France (2/2).
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_12_ Les_TIC_dans_la_consultation_des_projets_programmes_college_2008_2-2.doc

[5] Ibid. note 2. Brevet informatique et internet
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2006/42/MENE0602673C_annexes.pdf

[6] http://www.inrp.fr/vst/LettreVST/34_avril2008.htm

[7] http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/ php_main/php_2004/2004_01.html

[8] Consultation programmes avril 2008 (toutes disciplines sauf sciences, voir ci-dessous)
http://eduscol.education.fr/D0082/consult_coll_reste.htm

[9] Complément mathématiques, sciences de la vie et de la terre, physique-chimie du 30 mai 2008 http://eduscol.education.fr/D0082/consult_coll_reste.htm#complement

[10] Enseignement des sciences (mathématiques, sciences de la vie et de la terre, sciences physiques-chimie) introduction commune ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs6/MENE0750668A_annexe1.pdf

[11] Mise en oeuvre du socle commun de connaissances et de connaissances : programmes de mathématiques, sciences de la vie et de la terre, physique-chimie http://www.education.gouv.fr/bo/2007/hs6/default.htm

[12] Langues vivantes étrangères 2005 et 2007
http://eduscol.education.fr/D0067/college-programmes.htm?rub=101#lvcoll,
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs7/hs7_preambule2-vol3.pdf,
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/hs7/MENE0751356A.htm.

[13] Annexe A du présent document. Les TIC dans les textes des programmes.
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_12_ Les_TIC_dans_la_consultation_des_projets_programmes_college_2008_2-2.doc.

[14] Ibid. note 13. Les TIC dans les textes des programmes.
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_12_ Les_TIC_dans_la_consultation_des_projets_programmes_college_2008_2-2.doc.

[15] Annexe B du présent document. Relevés des éléments ITIC dans chaque discipline
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_12_ Les_TIC_dans_la_consultation_des_projets_programmes_college_2008_2-2.doc.

[16] Ibid. note 13. Les TIC dans les textes des programmes.
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_12_ Les_TIC_dans_la_consultation_des_projets_programmes_college_2008_2-2.doc.

[17] Ibid. note 2. Brevet informatique et internet.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2006/42/ MENE0602673C_annexes.pdf.

[18] Ibid. note 15. Relevés des éléments ITIC dans chaque discipline.
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_12_ Les_TIC_dans_la_consultation_des_projets_programmes_college_2008_2-2.doc.

[19] Ibid. note 10. Enseignement des sciences introduction commune
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2007/hs6/MENE0750668A_annexe1.pdf.

[20] Programme de l'enseignement de technologie en classe de 6e des collèges
http://www.education.gouv.fr/bo/2005/3/MENE0402727A.htm page 115.

[21] 15-11-2007. Apprentissages des T.I.C. et informatique au collège : discipline, dans une discipline ou dans les disciplines ?
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13-1_ TIC_et_informatique_au_college_discipline_dans_une_discipline_ou_ dans_les_disciplines.doc.

[22] 10-12-2007. (+ complément du 18-12-2007) Sondage sur B2i obligatoire collège en 2007-2008 sur PAGESTEC : résultats.
http://pagesperso-orange.fr/techno-hadf/edu/ 13-college_fr_2005-2010-6/HADF_13_2_ Sondage_PAGESTEC_B2i_obligatoire_2007-2008.doc.

[23] 15-06-2008 https://pedagogie.ac-aix-marseille.fr/gibii/outils/analyse_acad/.

[24] http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a0804a.htm.

[25] http://perso.orange.fr/techno-hadf/edu/ 3-college_etranger_1985-20__/HADF_3-9_ Maroc_l_informatique_nouvelle_discipline_d_enseignement.doc.

[26] http://www.epi.asso.fr/revue/lu/l0609h.htm.

[27] http://www.edunet.tn/ressources/reforme/nouv_prog/ secondaire/3/informatique.pdf.

[28] http://www.pagestec.org.

[29] http://www.epi.asso.fr/.

[30] 11-01-2007. L'enseignement de l'Informatique et des Technologies de l'Information et de la Communication (ITIC) au collège. Communiqué du groupe ITIC de l'ASTI
http://www.epi.asso.fr/revue/editic/asti-itic-coll_0801.htm et http://asti.ibisc.fr/groupe-itic.

[31] http://www.education.gouv.fr/cid20835/ installation-de-la-mission-e-educ-par-xavier-darcos.html.

[32] http://media.education.gouv.fr/file/2008/24/3/ Pour_le_developpement_du_numerique_a_l_ecole_-_resume_27243.pdf.
http://media.education.gouv.fr/file/2008/24/5/ Pour_le_developpement_du_numerique_a_l_ecole_27245.pdf.

___________________
Association EPI
Juin 2008

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